Administrateurs • Les adminsitrateurs sont là pour vous. D'un côté véritables esclaves de la communauté, ils en sont aussi les gardiens impartiaux. Ils peuvent vous dire oui comme ils peuvent vous dire non, mais souvenez-vous qu'ils sont avant tout là pour veiller au confort de jeu de chacun.
Patriciens • Les patriciens sont les membres de la classe supérieure de la société romaine. D'après la tradition, ils seraient les descendants des cents familles, dont les chefs ont été désignés par le mythique Roi Romulus comme les premiers sénateurs de Rome. A la tête de ces familles, qui peuvent avoir plusieurs branches, on trouve le "pater familias", qui règne en maître absolu sur tous les membres de la "familia". Ils dominent l'Etat romain, et forment une oligarchie puissante. De par leur rang, ils détiennent des prérogatives politiques et religieuses. Mais à l'époque impériale, s'aventurer en politique peut s'avérer assez dangereux. En outre, l'empereur s'est arrogé le pouvoir d'élever au rang de patricien un plébéien appelé vers de hautes fonctions.
Plébéienss • Les plébéiens sont les habitants de Rome, et plus largement des provinces italiennes, nés de parents libres, et légalement mariés. Ce sont donc eux qui incarnent l'immense majorité de la population romaine. La citoyenneté est un droit réservé aux hommes libres. Une femme plébéienne n'est donc pas une citoyenne. Les plébéiens disposent du droit de propriété, du droit de vote, du droit d'être élu magistrat, du droit de mariage, de participer aux sacerdoces, de porter la toge, ou encore de léguer ses biens à ses héritiers. En revanche, le citoyen a l'obligation de se faire recenser, de payer les taxes contribuant aux dépenses militaires, mais également l'obligation de servir dans la légion romaine, avec droit d'y percevoir une solde. Par chance, ou non, les citoyens sont tirés au sort pour constituer les effectifs requis de la légion selon les besoins, et beaucoup restent donc au pays.
Etrangers • Rome est le centre du monde connu. Mais c'est aussi un empire à présent, et il est fréquent d'y croiser des foules cosmopolites, venues des quatre coins de l'Europe, d'Afrique, ou même d'Asie. Le pourtour méditerranéen est devenu un immense lieu de passage et de brassage de populations. Hormis les Grecs, les Romains qualifieront de barbares tous les étrangers, et les regarderont avec une certaine condescendance, que ce soit un celte farouche, un germain sauvage, ou bien un perse ou même un égyptien. A Rome, ils n'ont évidemment pas tous les droits. Sans être forcément des "citoyens de seconde zone", les habitants des provinces conquises ne jouissent pas pour autant de la citoyenneté romaine.
Esclaves • A Rome, il est de tradition de voir le travail manuel comme une activité infâmante, réservée aux classes les plus basses de la société. Mais une économie a besoin de bras. D'où le recours aux esclaves, venus des quatre coins du monde connu, voir parfois d'un peu plus loin. Leur destinée est propre à chacun. Guerrier d'une armée vaincue, tribut prélevé sur les populations conquises, jolie fille raziée par des brigands, des créanciers ou dans un raid, ils sont une composante non négligeable de la population. Leur sort aussi est très variable. Si certains termineront leurs jours le nez dans le sable rougi de sang d'une arène, d'autres seront professeurs des futures élites, médecins, musiciens, ou bras pour un petit artisan, quand d'autres seront dans les bonnes grâces des plus puissantes familles patriciennes. Leur objectif? L'affranchissement tant espéré!